
Cette page utilise des cadres, mais votre navigateur ne les prend pas en
charge.

Carte de l'Itinéraire (peut être modifié en fonction des
aléas....) :

Echelle : 2 cm = 160 km
Description des étapes :
Départ : 29 Juillet 2000, retour le 16 Août 2000.
1er Jour :
Vol Paris – Moscou (3 heures de vol), nuit à
Moscou à l'hôtel Ukraïna (bâtiment de construction stalinienne) (Attention + 3 Heures
GMT).
" Czar parut satisfait de l'assurance simple et calme avec laquelle Michel
Strogoff lui avait répondu. " Va donc, Michel Strogoff, dit-il, va pour
Dieu, pour la Russie, pour mon frère et pour moi ! " Michel
Strogoff
2 éme jour :
Moscou – Krasnoïarsk (5H), rencontre avec
les autorités locale et nuitée à l'hôtel. (attention + 7 h GMT, soit 4
heures de décalage avec Moscou) .
" Krasnoïarsk était déserte ! Pas une élégante
Sibérienne, habillée aux dernières modes de France..." Michel
Strogoff
3 ème jour :
Krasnoïarsk
(altitude 450 m) – environs de
Romanovka. 190 Km de route bitumée.
Direction
Narva via Magansk. Avant Narva, prendre à gauche direction Dzhotka (altitude
608 m), puis légère descente pour rejoindre la route menant à Cheremushki.
Nous prenons la première route à gauche direction Romanovka. Campement au bord
du fleuve Ienisseï.
4 ème Jour :
Environs de Romanovka à Minoussinsk, 195 Km de route bitumée.
Nous partons pour Minoussinsk, via la
ville de Gorodok. En face de Minoussinsk, se trouve la ville d'Arbakan, capitale
de la Khakassie. Minoussinsk fut fondée au 18ème siècle et fut le
lieu d'exil de nombreux décembristes (putsch manqué des aristocrates à
Saint-Petersbourg en décembre 1825). Plus tard, Lénine en personne fut
plusieurs fois contraint à l'exil dans cette ville entre 1910 et 1917. Cette
ville a su garder son charme sibérien avec ses maisons en bois de mélèze.
" Michel Strogoff aurait bien été forcé
d'employer la télègue, s'il n'eût été assez heureux pour découvrir un
tarentass. Ce n'est pas que ce dernier véhicule soit le dernier mot du
progrès de l'industrie carrossière." Michel Strogoff
5 ème jour :
Minoussinsk
– Karakuzskoye, 80 Km de route bitumée.
Traversée du fleuve l'Ienisseï, l'un des plus
larges du monde, en direction de Karakuzskoye, via le village de Zmanenska. Michel Strogoff eut toute les peines à traverser ce fleuve,
poursuivi par les troupes avancées de l'émir de Feofar Kahn. Souhaitons que ce
passage ne nous cause pas autant de difficultés.
" La traversée de I'Ienisseï se serait
donc faite sans grandes difficultés, si le courant eût été établi d'une
manière régulière. Mais très malheureusement, plusieurs tourbillons se
creusaient à la surface des eaux tumultueuses, bientôt la kibitka, fut irrésistiblement
entraînée dans un des ces entonnoirs." Michel Strogoff
6 ème jour :
Départ de la ville de Kavakuzskoye
(170 Km de
piste).
Nous suivons la piste qui longe
la rivière Amyl. Nous traversons la bourgade de Vehrkniy kuzhebat (altitude 457
m), et nous suivons les gorges de l'Amyl en laissant sur notre droite la rivière
Kandat. Nous campons dans les montagnes au bord de l'Amyl à environ 800 mètres
d'altitude.
" Par
quelle surhumaine énergie arrivera-t-il à passer les premières rampes des
monts Saïan ? Michel Strogoff ne pouvait plus suivre le
chemin, maintenant occupé par les Tartares. Il lui fallait se jeter à travers
la steppe et tourner Irkoutsk." Michel Strogoff
Du 7 ème au 12 ème jours :
710
Km de piste, moyenne de 118 Km par jour.
Traversée des
monts Saïan. Le Hors-piste, le vrai. Loin de toute ville, de tout axe, la nature resplendit devant nous
et regorge de Zibelines, d'ours, de loups, de lynx... Nous suivons les cours
d'eau asséchés.
Dans la plupart des légendes sibériennes, l'ours et l'élan
symbolisent le ciel et le soleil, dans de nombreux mythes, ils évoquent aussi
l'homme et la femme.

Parcours : Après avoir remonté jusqu'à sa source la rivière
de l'Amyl, nous passons le col de l'Amyl à 1300 mètres pour rejoindre les
quelques maisons du lieu dit Kundusuk. De là, nous redescendons sur la vallée
où coule la rivière Systyg Khem (altitude : 1066 mètres). Nous rejoignons la
route d'Yrban. Une fois à Yrban, nous traversons la rivière Bolchoï Ienesseï
par le bac, puis nous prenons la direction de Toora Khem et quittons la route
pour la piste qui longe la rivière Bolchoï Ienesseï. Nous passons un premier
lac à 1672 mètres puis passons le col à 2000 mètres entouré des
sommets les plus hauts de la région : le pic Topografov à gauche qui culmine
à 3044 mètres, et le Mont Munku Sasan à 3126 mètres). A présent nous frôlons la frontière mongolienne. Nous
continuons la piste et suivons la rivière Tissa pour rejoindre le village de
Orlik. Nous descendons le long de l'Oka pour rejoindre la rivière Irkut qui
nous amène au village de Mondy. A partir de ce point nous retrouvons une route
bien balisée qui nous emmène directement à Koultouk, sur les bords du lac
Bäikal.
Repères
A la ville d'Orlik, nous entrons dans la République de la
Bouriatie. Il s'agit d'une population de croyance bouddhiste dont les ancêtres
sont issus de la Mongolie voisine. La Bouriatie fut annexée à l'empire russe
en 1689. A coté du bouddhisme, le chaminsme est pratiquée par de nombreux
bouriates. Il se caractérise par le culte de la Nature, la croyance aux esprits
et les pratiques telles que la transe et l'extase.
|
13 ème jour :
Mondy - Koultouk, 200 Km de route bitumée.
Arrivée au lac Baïkal par l'extrémité sud-ouest par la
ville de Koultouk, le long de l'Irkout. Le lac Baïkal est la plus grande réserve
d'eau douce au monde. Il est 300 fois plus grands que le lac de Genève !
" C'était à la pointe sud-ouest du lac Baïkal que
Michel Stogoff venait d'arriver. Rien que soixante verstes sur le littoral du
lac jusqu'à l'embouchure de l'Angara, et quatre-vingts verstes de l'embouchure
de l'Angara jusqu'à Irkoutsk." Michel Strogoff
Nuit sur le bord du lac.
" Le lac Baïkal est situé à dix sept cents pieds au
dessus du niveau de la mer. Sa longueur est environ de neuf cents verstes, sa
largeur de cent. Sa profondeur n'est pas connue, Mme Bouboulon rapporte au dire
des mariniers, qu'il veut être appelé "Madame la Mer". Si on
l'appelle "Monsieur le lac", il entre aussitôt en fureur."
Michel Strogoff

14 ème jour :
Koultouk - Port BaÏkal -Koultouk, 160 km (bateau et train).
Nous laissons les véhicules à Koultouk une journée pour retrouver le chemin de
Michel Strogoff. Ce dernier avait longé en radeau le flan ouest du lac Baïkal pour atteindre l'embouchure de l'Angara. Le soir, nous retournons à Koultouk de
Port Baïkalpar le train côtier.
" Un courant du Baïkal longe la rive supérieure du lac
jusqu’à l’embouchure de l’Angara. […] C’est sur un radeau que Michel
Strogoff et Nadia furent transportés. […] Un vieux marinier du Baïkal avait
pris le commandement du radeau. " Michel Strogoff.
15 ème jour :
Koultouk - Irkoutsk, 90 Km de route bitumé.
Nous sommes à présent à 5 523 Km de Moscou.

" Irkoutsk, capitale de la Sibérie orientale, est une
ville peuplée, en temps ordinaire, de trente mille habitants. La ville, moitié
byzantine, moitié chinoise, redevient européenne par ses rues macadamisées,
bordées de trottoirs, par ses maisons de briques et de bois... " Michel
Strogoff

Plan d'Irkoutsk au XIX ème siècle tel que Michel Strogoff
aurait pu le voir.
Source :
Université d’Irkoutsk.
16 ème jour :
Irkoutsk & Baïkal.
Rencontre éventuelle avec les descendants du chef des exilés politiques, le père
de Nadia, Wassili Féodor. Nuit
chez l'habitant ou en hôtel.
"les exilés politiques, répartis dans toute
la province, avaient été en effet concentrés à Irkoutsk depuis le début de
l'invasion."
" Irkoutsk, fondée en 1611, est située au confluent
de l'Irkout et de l'Angara, sur la rive droite de ce fleuve. Deux ponts en bois,
bâtis sur pilotis, disposés de manière à s'ouvrir dans toute la largeur du
chenal pour les besoins de la navigation, réunissent la ville à ses faubourgs
qui s'étendent sur la rive gauche. " Michel Strogoff

L’un des deux
ponts sur pilotis à Irkoutsk
Source :
Université d’Irkoutsk
17 ème jour :
Irkoutsk - Toudouk (Grand axe bitumé, 320 Km), nuit chez l'habitant. Passage par les
villes de Kimilteiskoë et Biriousinok, sur les traces de Michel Strogoff, mais
cette fois à contre sens.
18 ème jour :
Toudouk – Kamsk.
Passage par
la ville de Nijeri-Oudinsk. 420 Km.
" La Kibitka n’était plus qu’à soixante-quinze
verstes de Nijni-Oudinsk.[…] Kamsk est une ville assise sur la rivière Kamsk,
un des principaux affluents du fleuve Ienissei. Kamsk, bourgade plus considérable,
arrosée par la rivière du même nom, petit affluent de l'Yeniseï, qui descend
des monts Sayansk. " Michel Strogoff
19 ème jour :
Kamsk – Krasnoïarsk. 220 Km. Arrivée à Krasnoïarsk, remise des véhicules.
" Le 28 août, les voyageurs dépassaient le bourg de
Balaisk, à quatre vingts verstes de Krasnoïarsk, et le 29, celui de Ribinsk,
à quarante verstes de Balaisk. " Michel Strogoff
20 ème jour :
Décollage pour Moscou et puis
Paris.